Category Archives: Français

L’amour… Comment ca marche?

Love… How does that work?

“Que Je T’Aime” de Johnny Halliday par “Les Plus Belles Voix de la Francophonie”

“Le petit endroit” de Alfred de MUSSET

Vous qui venez ici
dans une humble posture

De vos flancs alourdis
décharger le fardeau

Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature

Et déposé dans l’urne
un modeste cadeau

Epancher dans l’amphore
un courant d’onde pure

Et sur l’autel fumant
placer pour chapiteau

Le couvercle arrondi
dont l’auguste jointure

Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau

Alfred de MUSSET   (1810-1857)

         

If you want to understand the story about this chick on a toilet, you need to go into the pet category. Have fun!

Amour d’Enfant de Louis Hémon

LE ROMAN AVANT 1914

   Moins solidement charpentées que son célèbre roman, mais délicates de lignes et d’accent, les nouvelles « londoniennes », écrites a une date difficile a déterminer, témoignent chez Louis HEMON d’une veine plus secrète, au charme attachant, particulièrement révélateur dans le récit qui donne son titre au recueil : La Belle que voila (1923).

— Deux vieux amis se retrouvent après des années, et l’un d’eux, RAQUET, fait a son camarade l’aveu d’une passion d’enfance pour une petite fille disparue, LIETTE. Cette confidence échappe a la mièvrerie et a La banalité par son accent de simplicité, d’émotion vraie et de délicate poésie.

 

       C’est alors que le souvenir de Liette m’est revenu; de Liette toute petite avec son grand chapeau de paille qui lui mettait de l’ombre sur les yeux; avec ses manières de souveraine tendre, jouant avec nous sur cette pelouse, de Liette grandie, femme, pleine de grâce douce, et conservant ce je ne sais quoi qui montrait qu’elle avait toujours son tour d’enfant. Et je me suis dit que j’avais aimé au moins une fois, et longtemps, et que tant que je pourrais me rappeler cela, il me resterait quelque chose.

       Elle m’appartenait autant qu’a n’importe quel autre, puisqu’elle était morte! Et je suis revenu sur mes pas, j’ai retrace le chemin de l’autrefois et ramassé tous les souvenirs qui fuyaient deja, tous mes souvenirs d’elle — mille petites choses qui feraient rire les gens, si j’en parlais — et je les passe en revue tous les soirs, quand je suis seul, de peur de rien oublier. Je me souviens presque de chaque geste et de chaque mot d’elle, du contact de sa main, de ses cheveux qu’un coup de vent m’avait rabattus sur la figure, de cette fois ou nous nous sommes regardés longtemps, de cet autre jour ou nous étions seuls et ou nous nous sommes raconté des histoires; de sa présence tout contre moi, et du son mystérieux de sa petite voix.

       Je rentre chez moi le soir; je m’assieds a ma table, la tête entre les mains; je répète son nom cinq ou six fois, et elle vient… Quelquefois, c’est la jeune fille que je vois, sa figure, ses yeux, cette façon qu’elle avait de dire: ” Bonjour”  d’une voix très basse, lentement, avec un sourire, en tendant la main… D’autres fois, c’est la petite fille, celle qui jouait avec nous dans ce jardin; celle qui faisait que l’on pressentait la vie une chose ensoleillée, magnifique, le monde une féerie glorieuse et douce, parce qu’elle était de ce monde-la, et qu’on lui donnait la main dans les rondes…

       Mais, petite fille ou jeune fille, des qu’elle est la, tout est changé. […] Parfois elle tarde a venir et une grande peur me prend. Je me dis: c’est fini! Je suis trop vieux; ma vie a été trop laide et trop dure, et il ne me reste plus rien. Je puis me souvenir encore d’elle, mais je ne la verrai plus…

       Alors je me prends la tête dans les mains, je ferme les yeux, et je me chante a moi-même les paroles de la vieille ronde:

                               Nous n’irons plus au bois,
                               Les lauriers sont coupés ;
                               La Belle que voila…

       Comme ils riraient les autres, s’ils m’entendaient! Mais la Belle que voila m’entend, et ne rit pas. Elle m’entend, et sort du passé magique, avec ma jeunesse dans ses petites mains.    

La Belle que voila (Grasset, éditeur).

10 choses à ne jamais dire à un enfant

 

Trouvé sur le fabuleux site de:   http://lespepetesdenosenfants.wordpress.com

 

10 choses à ne jamais dire à un enfant.

Ce sont souvent des phrases que l’on prononce presque sans y penser, sans se rendre compte des ravages qu’elles peuvent faire chez l’enfant qui les entend. Alors, avant de leur faire du mal, souvent malgré nous, voici des mots qu’ils ne devraient jamais entendre !

« Tu es le plus grand, tu dois montrer l’exemple »

Etre plus grand que ses cadets donne certes quelques capacités d’avance. Mais cela ne propulse pas pour autant un enfant dans un âge adulte et responsable qui l’obligerait à atteindre une certaine forme de perfection ! Même s’il est plus grand, il est encore un enfant et doit être reconnu en tant que tel. Le « priver de bêtises » serait comme ne pas le reconnaître pour ce qu’il est… Et presque lui enlever notre reconnaissance de parents. Déjà qu’il a eu du mal à accepter son petit frère, voilà qu’en plus de lui piquer ses parents, il lui piquerait son droit à l’erreur. Trop, c’est trop !

« Ton frère, lui, a toujours été calme et gentil»

Il faut éviter absolument la comparaison entre les enfants et il est bon qu’ils sachent très tôt que leurs parents les aiment, tous différemment, mais avec autant d’intensité. Plutôt que de chercher ce que l’autre enfant a de « mieux », ne manquez jamais une occasion de mettre en valeur les capacités et les qualités de chacun.

« T’es bête ou quoi ? Ma parole, tu le fais exprès ! »

Eh bien non, Jules ne fait pas exprès de renverser pour la troisième fois de la journée son verre de Coca. Et, quand bien même, cela ne remettrait pas en cause son intelligence. Se dire que ses parents le trouvent idiot est, on l’imagine aisément, terriblement perturbant et décourageant pour un enfant.

« Mon pauvre, tu n’arriveras jamais à rien »

OK, son bulletin est désastreux et vous n’en pouvez plus de payer des cours particuliers « pour rien ». Mais tous les enfants ont besoin d’être valorisés, encouragés dans leurs apprentissages. Ils ont besoin de la confiance de leurs parents pour avancer. Leur signifier qu’ils sont nuls à vos yeux –même si vous ne le pensez pas vraiment-, c’est tout simplement leur faire baisser les bras définitivement. Au moins, là, ils auront peut-être une chance de coller à l’image que vous en avez et de moins vous décevoir ! Et puis, n’oublions pas que les notes et les barèmes de l’école ne sont en aucun cas un maître étalon absolu et que les enfants sont en perpétuel apprentissage… Un développement qui ne se fait pas de la même manière ni à la même vitesse chez tous les enfants. Alors, on bannit absolument toute dévalorisation, extrêmement toxique pour la suite.

« T’es le meilleur, mon fils ! »

A contrario, passer son temps à placer son enfant sur un piédestal a de nombreux effets pervers. Malgré son 20 en maths, Jules sait pertinemment qu’il n’est pas le meilleur de la planète et de l’univers, en tout cas pas en tout. En lui disant qu’il l’est, au mieux, il deviendra un personnage imbus de lui-même qui aura bien du mal à attirer la sympathie avec ses airs supérieurs, au pire, il se dévalorisera complètement car il ne se sentira jamais à la hauteur de la place que vous lui avez réservée, tout là-haut, là-haut ! Alors, on encourage, on félicite mais on arrête de mentir – il le sent -, et de se mentir par la même occasion. Sinon, plus dure sera la chute !

« Tu m’embêtes avec tes questions »

Eh oui, on réalise au travers des questions, très nombreuses, que nous posent les enfants, que l’on est loin d’avoir la science infuse. Alors, quand Jules nous demande pour la énième fois dans la journée pourquoi la terre tourne autour du soleil et que l’on se sent incapable de lui répondre, ça nous agace ! Mais bon, Jules aime mieux entendre que l’on ne sait pas même si ça le contrarie un peu, que l’on va vérifier ensemble, plutôt que de se faire envoyer bouler. Comment peut-il nous embêter avec ses questions puisqu’elles font partie de son développement et que nous avons une part importante à y prendre. Mes parents, ils s’en foutent de moi, alors, risque-t-il de penser. Et ça, inutile de dire que c’est ravageur !

« Tu me fais de la peine »

Boom. Jules a fait une bêtise et, au lieu de se faire gronder comme il se doit – il était prévenu, les règles sont établies, la sanction tombe -, le voilà noyé sous le poids d’une culpabilité immense. Lui qui ne cherche que l’admiration de ses parents, lui qui veut par nature leur faire plaisir, se retrouve d’un coup rendu responsable de notre chagrin, responsable de notre déception. Alors, on se reprend et on ajuste. « Je ne suis pas contente de ce que tu as fait. Nous en avions parlé, tu étais d’accord et tu n’appliques pas la règle que nous avions établie. Tu es donc puni ». Là, c’est clair, et on n’en parle plus !

« Tu es vraiment insupportable »

Non, Jules « n’est pas » insupportable, il fait parfois ou dit parfois des choses insupportables. Et la nuance est de taille ! « Ce que tu fais là me déplaît », « ce que tu dis là n’est pas gentil » : ces phrases ne remettent en question qu’un comportement ponctuel, corrigible. Mais « Tu es méchant » a des relents de jugement irréversible que Jules pourrait bien prendre à la lettre pour s’y conformer, encore une fois pour ne pas vous décevoir. Attention aux grands mots !

« Ne t’inquiète pas, tout va bien »

Faire croire à son enfant que tout va bien alors que l’on craque de partout et que l’on est au bord de la dépression, c’est non seulement lui mentir mais en outre le prendre pour un imbécile. Les enfants sentent tout, même quand ils sont bébés, et une vérité exprimée avec des mots qu’ils peuvent comprendre, même si elle est pénible à entendre, est toujours moins néfaste qu’un affreux mensonge. Alors non, tout ne va pas bien mais qu’il ne s’inquiète pas, il n’y est pour rien et vous allez vous en sortir. Le voilà rassuré !

« Ton père (ta mère) ne vaut pas un clou »

Quand on se sépare, que les rancoeurs s’accumulent, la tentation est grande de dénigrer l’autre parent. Mais signifier à un enfant que l’autre parent est nul, c’est lui signifier qu’il est lui-même à moitié nul puisqu’on était deux, avec cet autre là, pour le concevoir. En outre, c’est faire porter à cet enfant la responsabilité d’une séparation dans laquelle, inconsciemment, on lui demande de prendre parti. Il doit pouvoir se sentir libre d’aimer autant papa que maman, de ne pas choisir entre papa et maman. Dans le même registre, évitez de demander à un enfant s’il préfère papa ou maman !

L’Allaitement

Article trouvé sur :

Parce que c’est lui qui compte ! (pas moi)

Parce que c’est lui qui compte ! (pas moi)

Gisèle Bundchen, elle a défrayé la chronique il y a peu. Juste ici.

Comment ne pas réagir à cet article. Ou plutôt comment ne pas réagir aux commentaires engendrés par cet article ?
La Gisèle, elle peut bien dire et faire ce qu’elle veut même si sa position est à mon avis maladroitement exprimée.

Ce qui m’interpelle finalement, ce sont toutes ces réactions. Des coups de gueules, des prises de becs, des clans : les pro-nichons d’un coté, les pro-gallia de l’autre et cette lutte interminable à coups de “moi, j’ai raison et tu as tort”, “moi je suis libre de mes choix et j’assume mon allaitement ou mon non-allaitement”
De tout ce que j’ai pu lire déci-delà, une intervention m’a profondément touchée. Pleine de vérité.

“(…) La question de l’allaitement va bien au-delà du “choix” (extrêmement égocentrique…) de LA femme: il s’agit d’une question sanitaire pour l’enfant: et de premier ordre quand on découvre régulièrement que l’alimentation industrielle (dont le lait infantile…) est responsable de la multiplication des cancers, dérèglements endocriniens, maladies auto-immunes, j’en passe, et pas des meilleures… On ramène toujours tout à la mère: SA grossesse, SON accouchement, SA maternité, etc: dans tous les débats concernant la relation parents/enfants aujourd’hui, il y a un grand absent: l’enfant…. pensez-y un peu, avant de hurler à la liberté des femmes (ou ne faites pas de gosses alors: Car il est LA, le choix.)”

Elle a su transcrire en quelques mots les raisons qui ont fait que j’allaite mon fils, les raisons qui m’ont fait modifier mon alimentation pendant ma grossesse, pendant les premières semaines d’allaitement, ces raisons qui m’ont fait abandonner mon corps à l’autre, l’espace de quelques mois (années ?), ces raisons qui font que je ne suis plus la priorité depuis que je me suis pissé sur les doigts le 18 juillet 2009 à 7h du matin et que ce fameux trait rose est venu  bousculer le cours de ma vie.
J’ai décidé de faire un enfant, nous avons décidé de faire un enfant et de lui donner le meilleur, avant même la grossesse.
Et lorsque j’ai arrêté mon contraceptif, je savais que je passerai alors au second plan, que je venais de prendre une décision lourde de conséquences, que je m’engageai pour la vie en acceptant de concevoir un être vivant qui n’a rien demandé et qui serait dépendant de nous, de moi.
Avant même d’être enceinte, je me sentais déjà maman, chargée d’une mission d’une importance extrême.

Une fois enceinte, mon corps est devenu un incubateur, une machine à créer la vie. De là, j’ai, naturellement, effectué tous mes choix en fonction du gnome qui poussait dans mon ventre.
Ma mère m’a souvent répété qu’elle n’a jamais croisé de femme enceinte aussi chiante et aussi stricte sur les choix de bouffe ou le lavage des légumes (non immunisée toxo), la non-consommation d’alcool, etc.
Je continue de prendre ça comme un compliment.

Lorsque tu décides de procréer, tu ne peux pas l’envisager à la légère, fumer, boire, manger des sushis ou du saucisson.
Malgré les aléas de la vie, les choix que nous faisons sont normalement dictés par le bon sens et notre priorité reste de faire du mieux que nous le pouvons pour ce petit être.
Dans cette optique, l’allaitement est donc une évidence.

Avant d’être enceinte, j’ignorais la composition des laits artificiels à l’huile de palme ou des petits pots aux maltodextrines. J’ignorais ce qu’était une maltodextrine (merci maman de m’avoir éclairée).
Mais quand t’es en cloque, que t’es confinée chez toi à t’abrutir devant les maternelles dès 9h du mat’, t’as un peu de temps à perdre sur le net entre deux choix de layette pour te renseigner sur la future alimentation de ta descendance.
Et là, c’est l’hallu totale.
Seule avec mes chats, empêtrée dans mon canapé, le laptop au bout des doigts, que découvrais-je, naïve primi que j’étais : le lobbying de l’alimentation des tout-petits.
Gallia, Guigoz, Nidal, Modilac, Novalac, Bledina – pour ne citer qu’eux –  sont en réalité inadaptés à l’alimentation des tout-petits mais pire, ils contiennent de véritables poisons.

De là, j’ai découvert des marques en marge de la grande distribution comme HIPP, Babybio, Evernat (les deux premiers sont maintenant distribués en grandes surfaces, Casino pour HIPP et Leclerc pour Babybio).

J’ai surtout été confortée dans ma décision d’allaiter mon fils et j’ai pris la décision de lui préparer – le plus souvent possible – sa bouffe une fois diversifié.

Cela fait-il de moi une mamuniste en devenir (ou déjà établie, qui sait !) ? Peut-etre aux yeux de certains. A mes yeux, ça fait simplement de moi une maman.
Une maman, ça apprend à son petit ce qui est bien, ce qui est mal, ça joue, ça rigole, c’est sérieux quand il le faut, ça fait des bisous, ça cajole, ça console, ça rassure, ça protège. Une maman PROTÈGE son petit.

Quand on t’explique que telle ou telle chose est néfaste pour ta progéniture, tu t’en éloignes. C’est l’instinct.
Que nos mères nous aient gavés de Gallia-caca est une chose, elles n’avaient pas accès aux informations et aux diverses études scientifiques auxquelles nous avons accès aujourd’hui.
Qu’une maman choisisse aujourd’hui, en toute connaissance de cause, de donner à son tout du Guigoz-o-Prout est, par contre, ahurissant.
De donner à son enfant des choses néfastes, à répétition et dès la naissance, je ne le comprends pas.

Je conclurai en vous incitant à aller lire cet article dont la métaphore est extrêmement bien trouvée et en rappelant aux parents que selon l’Organisation Mondiale de la Santé, pour nourrir nos enfants le lait artificiel n’est à considérer qu’en dernier recours après :

1/ l’allaitement ;
2/ le lait de la mère exprimé et donné à l’enfant autrement qu’au sein ;
3/ le lait d’une autre maman ; et
4/ la nourriture artificielle

7 trucs pour arrêter de râler sur vos enfants

Un article de Christine @:

http://jarretederaler.com/2012/04/17/7-trucs-pour-arreter-de-raler-sur-vos-enfants/

En tant que parents nous avons tous nos moments de crise. On se retrouve à préparer le dîner, aider l’aîné avec ses devoirs et en même temps gérer le petit dernier qui pleure car il veut qu’on lui lise une histoire ” tout de suite”. Parfois, soyons francs, c’est vraiment dur dur de garder son calme !  Voici dans cet article les meilleurs conseils que j’ai pu recevoir et mettre en pratique pour ne pas péter les plombs dans ma carrière de maman débutante.

1.Respirer et parler tout bas

Le première chose à faire pour faire tomber la pression de la cocotte minute prête a exploser est de respirer ! Prenez 3 grandes respirations en inspirant par le nez et en expirant par la bouche. Cela vous permettra déjà de vous calmer un peu et aussi de montrer à vos enfants que vous êtes en train de gérer la pression que vous ressentez.

Ensuite si  mon enfant est agité, énervé et qu’il crie, je me mets à parler tout bas pour essayer de comprendre ce qui se passe. Si je crie moi aussi je ne fais qu’empirer les choses. Comme je parle assez bas ( pas trop non plus) mon enfant est obligé de se calmer pour pouvoir entendre ce que je dis.

J’ai vu une maîtresse ( dans l’école Steiner de mes enfants) faire cela dans une classe de 20 enfants et c’est magique.

2. M’asseoir par terre

Quand mon enfant m’énerve le plus. Quand je n’en peux plus, qu’il pousse mes limites et que je sens que je vais crier, j’applique un conseil qui m’a été donné par la directrice de la maternelle de mes enfants. Elle me disait ” quand tu a le plus envie de fuir ton enfant cela veut dire qu’il faut que tu le prennes dans tes bras”. Alors  je laisse tout tomber, je  m’assoie par terre ( à son niveau) et je  demande si il a envie d’un calin. Mon expérience est que au bout de 5 minutes tout  rentre dans l’ordre. Le réservoir affectif de mon enfant est rempli et il arrête de chercher à attirer mon attention. Je peux reprendre ce que j’étais en train de faire.

3. Allez faire une pause pipi ( même si vous n’en avez pas besoin)

Souvent dans les moments de crise on a tendance à” réagir” sous la pression et plutôt que d’être vraiment dans le choix de ce que on veut faire ” on explose”. On m’a conseillé, j’ai essayé et ça marche d’aller faire une pause pipi (ou de me retirer dans une autre pièce pour 2 minutes). Cela me demande suffisamment de temps pour prendre du recul et choisir qui je veux être et comment je veux gérer la situation. Souvent quand on crie on le fait surtout parce que on se retrouve face à nos propres peurs de ne pas être un bon parent. On est perdu, on doute sur notre éducation et du coup on réagit d’une manière disproportionnée.  Sortir de la pièce permet de prendre du recul, de se retrouver et de choisir comment on veut gérer la situation. Évidemment il faut vous assurer que l’enfant ou les enfants sont en sécurité avant de sortir de la pièce.

4. Chanter

Quand je sens que la pression monte et que nous approchons de la goutte qui va faire déborder le vase, j’ai plusieurs fois commencé à chanter ! En général les enfants sont surpris et cela me permet de me ventiler sans crier sur eux ( quand je cris je le regrette toujours)

5. Faire le miroir

Quand mon enfant tape du pied car il veut un bonbon ” tout de suite” ! et qu’il répète, répète, répète son envie en espérant que je cède, j’ai parfois envie de lui crier ” Arrête, tais toi, tu me casses les oreilles !”. Mais je sais que cela ne marchera pas (à moins que je ne le menace de violence mais ce n’est pas la manière dont je veux élever mes enfants). Je  choisis alors  parfois de jouer le miroir et je reflète son attitude pour lui montrer que je comprend et que je connecte avec sa frustration. Je tape du pied et je dis ” tu veux un bonbon tout de suite”,” Tu a vraiment envie d’un bonbon et ça t’énerve parce que maman te dit non” ” toi tu n’en a rien a faire que ce soit bientôt le dîner tu veux un bonbon tout de suite” ” les bonbons c’est trop bon et toi tu en veux un”.

Je remarque que rien que le fait de se sentir entendu satisfait une grande partie de son envie et il est alors plus près de lâcher prise. Parfois on va même jusqu’à manger des bonbons imaginaires. On invente les meilleurs bonbons de la terre !

6. S il pouvait il pourrait

Quand j’ai envie de crier sur mon enfant parce qu’ il ne range pas sa chambre ou ne pratique pas son piano. Je prend parfois du recul et je replace ma confiance en lui. Je me dis ” Si il pouvait il pourrait”. En général mon enfant a envie de me faire plaisir et de bien faire  alors qu’est-ce qui l’empêche de faire ce que je lui demande ? Peut-être que sa chambre est vraiment trop en bazar et il se sent complètement dépassé. Je peux alors trouver un accord pour que nous le fassions ensemble ( il range ce qui est par terre et je l’aide avec son bureau). Ou bien parfois aussi il ne fait pas parce que il n’a pas compris quelque chose ( il bloque sur un passage de sa partition de piano et il se décourage) ou bien il ne fait pas parce que selon lui il a déjà trop à faire et il ne peut pas tout faire. Je l’aide alors à organiser ses taches pour que tout soit faisable.

Quand mon enfant peut en général il  fait ce que je lui demande.

7.  Le test de la barrière

Quand mon enfant dépasse les limites dans son comportement. Qu’il me fasse une crise à la caisse du magasin pour que j’achète des chewing-gums  ou qu’il me défie avec un propos virulent,  je me souviens d’un conseil reçu de ma maman.  Les enfants ont besoin de se sentir en sécurité et de savoir qu’on est capable de poser un cadre solide autour d’eux pour les protéger de ce monde qu’ils ne maîtrisent pas. Un peu comme une barrière de balcon qui protège et empêche de tomber dans le vide. Régulièrement mon enfant va venir tester si la barrière est solide. A moi de lui prouver que c’est le cas. Si je crie et je m’énerve je créé l’effet inverse et provoque chez lui un sentiment d’angoisse et de peur. Donc je pose fermement la limite et je ne décroche pas de mon cadre. Il en a besoin pour être rassuré.

J’espère que ces 7 trucs vont vous aider. Je suis aussi certaine que vous avez vous aussi testé et trouvé des trucs qui marchent pour vivre plus sereinement votre parentalité ! S’il vous plaît utilisez ce blog pour les partager avec les lecteurs !

Si cet article vous a plus merci de le partager.

Love and Respect,

Christine
J’adore cette approche.
C’est aussi ce que j’essaie d’appliquer a la maison depuis des années. Cela prend forme. Il faut dire que la culture Française n’est pas très positive quand il s’agit d’ éducation!! Je vis en Australie et je dois dire que les gamines de 10ans ici savent déjà beaucoup mieux que moi comment s’ adresser a un enfant difficile. Cela semble inné. Je suis donc au bon endroit et malgré cela je rencontre de nombreuses difficultés. Donc voila, c’était juste un petit mot pour mes acolytes mères, soyez confiante, tout arrive a qui sait attendre, c’est sûrement plus difficile en France qu’ailleurs mais moi, je vous conseille de contaminer vos copines et votre mari et de rester dans cet environnement “safe” ou le moindre écart sera note par l’une ou l’autre de vos amies. L’environnement joue un rôle capital en matière d’éducation. Même si on est extrêmement motivée, “chasse le naturel il revient au galop” au moindre sursaut de stress chacun se retranche dans ce qu’il connaît: râler, crier, exprimer vivement son mécontentement d’ une manière ou d’une autre…. Alors isolez vous parmi un groupe de personne qui pensent comme vous et qui prennent ce sujet au sérieux. Mes enfants de 9 et 10 ans aujourd’hui ont été élevées dans un monde dénué de violence. La violence engendre la violence, elle n’enseigne rien d’ autre que la violence.J’ai du faire le ménage dans mes relations pour construire cet environnement. Aujourd’hui je regarde mes sacrifices et me félicite de mes décisions. Mes enfants sont ma plus grande réussite, mais cela a pris 10ans pour que je vois enfin le resultat.

En fait, il nous faut recalibrer notre façon de penser. C’est aussi simple que cela!!

Avec une dose d’ amour suffisante pour durer une vie entière pour nos enfants, tout est possible. Il faut juste garder l’amour en mémoire. Ou bien aller le repêcher au fond de notre cœur, se mettre un peu plus dans la peau de l’enfant, apprendre a le connaître mieux pour mieux interpréter correctement  ses actions ( ou non actions).  Respirer est le premier conseil. C’est le meilleur conseil qu’on ne m’ait jamais donne il y a 8ans:

-“Respire et observe, attend un peu, et tu verras ce qui va se passer”.

-“Tu veux dire qu’elle va faire ce qu’il faut? qu’elle sait?”

-“Non. Pas forcement.”

Je n’ai pas tout compris ce jour la, mais j’ai suivi le conseil en me disant que je ne risquais rien. Des années plus tard, je prend le temps de respirer sans même y penser. j’observe mon mari ou d’ autres personnes autour de moi avec compassion. Ils ne savent pas, on ne leur a pas enseigner, ils n ont pas appris… la vie est si dure pour eux car ils ne comprennent pas

Nous sommes la pour les guider mais jamais nous ne leur dirons qui être et comment être. Ça, c’est a eux de le trouver eux même. Je me suis attachée a ces règles du mieux que j’ai pu. Mais nous somme tous humains, me direz vous, et chacun a ses limites, il faut donc savoir accepter nos faiblesses pour pouvoir bouger en avant et construire l’exemple que nous voulons modeler pour nos enfants. J’ai trébuche souvent (surtout en période critique dans le cycle féminin !! lol) puis de moins en moins…

Soyez persistante et patientes, très patientes car la transition est looooongue. Un petit pas chaque jour est un énorme point de gagne. Si j’y suis arrive, vous pouvez le faire aussi.

Courage les filles!

On Récolte Ce Que L’ On Sème… You Harvest What You’ve Sown

Une graine de chou ne                                                                 A cabbage seed
deviendra jamais une carotte.                                                  Will never grow into a carrot

Alors comment une pensée négative                                     So, how can a negative thought
pourrait-elle donner un bon fruit ?                                         give a good fruit?

Les Deux Cruches

Un porteur d’eau transportait deux cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules, mais l’une d’elles avait une fissure. Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans et à chaque jour le porteur d’eau ne livrait qu’une cruche et demie d’eau à chacun de ses voyages.
La jarre parfaite était fière d ’elle car elle remplissait sa fonction sans faille.
Mais la cruche abîmée avait honte parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce qu’on attendait d’elle.
Un jour, elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il la remplissait à la source:
-Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser.
-De quoi as-tu honte? demanda le porteur d’eau.
-Je ne réussis qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à cause de cette fissure qui laisse fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, mais tu ne livres que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas le fruit de tes efforts à cause de moi.
Le porteur d’eau, touché de cette confession, lui répondit :
-Ne songe plus à ça et pendant que nous retournerons à la maison, regarde les fleurs magnifiques au bord du chemin.
Sur la route, la vieille jarre vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela lui mit la joie au cœur. Mais elle se sentait toujours aussi coupable parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d’eau dit alors à la cruche :
-T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté du chemin, et presque aucune de l’autre côté?
J’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai semé des fleurs de ton côté et toi tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais je n’aurais pu obtenir des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres sont trop petits, trop grands, trop gros, trop maigres, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos personnalités intéressantes et exaltantes.